Peur d’être touché ?

L’alcool est aussi sacré que détesté, mais aussi dangereux pour la santé. À consommer avec modération.

Qu’est-ce-que l’alcoolisme mondain ?

Quand les beaux jours sont présents, cette envie d’aller boire un verre (voire deux ou trois) avec des amis est très forte. Le lendemain à nouveau…
Aux soirées, évènements, entre collègues ou entre amis, boire est devenu banal, et indispensable pour se sentir intégré·e et confiant·e.

Un verre de plus pour décompresser de la journée de travail ?
Au final, boire un peu tous les jours, et parfois avec excès. 

On emploie le terme alcoolisme mondain pour les buveurs qui ne pensent pas avoir de problème avec l’alcool. Malheureusement, il touche 4 millions de personnes en France, et ce sont les hommes les plus touchés (3 hommes pour 1 femme).

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vins

Quelles-sont les causes ? 

La première, est de vouloir s’insérer socialement. Selon une enquête menée par l’IPSOS, 40% des français avouent qu’il est difficile de refuser un verre lorsque l’on est invité. Puis 1 sur 4 déclare « boire pour faire comme les autres »…

La seconde est le plaisir de boire. Un verre de vin en rentrant chez soi le soir, ou autre.
Chez les adultes, la consommation moyenne est d’environ 3 verres d’alcool par jour.

Comment prévenir l’alcoolisme mondain ou social ? 

Pour réellement arrêter, il existe des campagnes d’informations, et des opérations de sensibilisation. Cependant, si l’intention d’arrêter n’est pas présente, ces astuces peuvent d’ores et déjà limiter la consommation (c’est déjà un premier pas) : 

  • Ne pas boire trop tôt = Le nombre de verre diminue ;
  • Manger en même temps ;
  • Boire de l’eau entre chaque verre d’alcool ;
  • Ne pas boire si vous prenez des médicaments ;
  • Ne pas boire si vous conduisez.
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alcool

Comment le diagnostiquer ? 

Si un manque se ressent, la dépendance se confirme, il faut donc consulter. Si le manque est inexistant, la dépendance n’est pas encore installée, mais elle peut vite se montrer, il faut donc limiter au maximum la consommation d’alcool. 

Il faut se tester ! Essayer de se passer de l’alcool pendant quelques jours et analyser sa réaction.
Comme les quantités ne sont pas démesurées, les symptômes physiques sont faibles, il est donc difficile de diagnostiquer l’alcoolisme mondain.
Mais ce dernier trouve toujours « une bonne excuse » pour augmenter les occasions de boire et pour prendre un autre verre entre amis.

“Lorsque la personne prend conscience de son état de dépendance, on peut élaborer un projet de soins. Il n’existe pas de cas désespéré : on peut toujours se sortir de l’alcoolisme« . Dr Philippe Batel. 

Attention, boire un verre de vin quotidiennement ne signifie pas forcément que vous êtes alcoolique mondain.

Si vous pensez avoir un problème d’addiction -> Alcool info service au 0 980 980 930 – 7j/7, de 8h à 2h.
Ou rendez-vous aux assos ! 

Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie et Comités Départementaux de prévention de l’alcoolisme (CDPA)
20 rue Saint-Fiacre, 75002 PARIS – Tél : 01.42.33.51.04