La crise sanitaire engendre bien des conséquences. Les protocoles mis en place pour enrayer le virus Covid-19 n’épargnent pas certains domaines d’activités. Parmi eux, il y a les bars qui sont fermés ! Nous avons expliqué ici comment notre jeune startup a vécu le confinement. Aujourd’hui, nous souhaitons rappeler les barrières que rencontrent ces établissements laissés au fond du fût.

La bière IPA, comme un goût d’amertume

feu rouge

Le couvre-feu instauré depuis le 17 octobre est le coup de grâce porté aux patrons de bars, déjà fortement dans la tourmente.

Depuis la rentrée de septembre, il était déjà compliqué de boucler les chiffres et d’être rentable, en appliquant une fermeture à 22 heures. Au moins les clients étaient au rendez-vous et la vie continuait.

Puis, les patrons de bars ont appris qu’ils doivent désormais fermer à 21 heures. Et hop, 1 heure en moins ! En discutant dès le lendemain de l’annonce avec Alex, patron de “Papa boit de la bière Maman boit du vin”, il nous a confirmé son angoisse.

“Je ne suis pas du genre pessimiste et je suis conscient que des mesures doivent être prises pour combattre le virus, mais je ne crois pas que cette heure de fermeture change quoi que ce soit, sauf pour notre activité. Les jeunes trouveront toujours des solutions pour retrouver leurs amis et trouver de l’alcool. Ces mesures renforcent toujours les mêmes : les géants de la distribution.”

Client de YOOME depuis juin 2020, il réfléchissait encore ce jour à de nouvelles solutions pour continuer de générer du chiffre malgré cette heure en moins.

BIM ! Nouveau coup dur : le premier ministre prend la parole et précise les propos du président. Un couvre-feu est bien fixé à 21h, mais les bars doivent, quant à eux, complètement fermer, et ce, pour minimum 4 semaines !

Un shot, qui a du mal à passer

Toutes les grandes villes sont concernées. Déjà en 2019, les commerçants de proximité ont connu des périodes de manifestations, des périodes de travaux, de canicule… où les gens sortaient moins ou évitaient les villes. Ils étaient déjà affaiblis.

2020 n’est pas de tout repos et les caisses se vident. En effet, beaucoup de patrons de bars constatent que leur trésorerie diminue et cette situation inquiète. Sans ce bas de laine, il est plus difficile de prévoir demain ou d’attendre de savoir à quelle sauce ils seront mangés.

économie monnaie

Certains établissements font vivre toute leur famille que ce soit en cuisine, au service ou à la gestion des stocks… Ils dépendent parfois tous des revenus. De plus, certains bars sont hypothéqués sur des biens personnels du patron. Ce genre de situation peut vite devenir catastrophique si l’activité s’arrête.

“Ne nous voilons pas la face, les gens n’ont pas arrêté de faire des soirées, ils les ont juste délocalisées”

nous confie Alex. En effet, il suffit de comptabiliser les plaintes pour tapage nocturne pour se rendre compte que les gens continuent de se voir et de faire la fête. La seule différence est qu’il n’y a plus personne pour vérifier que les distances sont respectées, que les masques sont portés pour se déplacer ou encore que le nombre de personne par table est respecté.

Les autorités ont également constaté plus de dégâts sur le mobilier urbain et plus d’attroupements dans les rues. 

Toutes ces raisons ne font qu’augmenter la colère des patrons de bars, qui sont souvent les garants du respect des règles et du maintien d’un certain équilibre dans le monde de la nuit.

Un café, et ça repart

Alors, l’heure est à l’organisation, au soutien et à l’optimisme ! Des solutions pour aider les commerçants, les restaurateurs et les bars existent, que ce soit pour maintenir leur activité actuelle ou pour préparer une réouverture en grande pompe.

Tout d’abord des aides financières. Que ce soit avec des exonérations de charges sociales, des aides à la formation, des aides pour la relance ou encore pour favoriser la transition numérique… Les collectivités soutiennent et financent les bars en difficulté, à condition d’être patient et de ne pas avoir la phobie administrative ? D’ailleurs de nouveaux outils naissent pour faire le tri plus facilement.

Les sites de certaines institutions comme celui des Régions ou d’organismes externes répertorient les solutions anti-covid. Participation à la lutte contre le virus, optimisation de sa manière de travailler ou encore recherche des soutiens, nous notons une forte mobilisation, notamment de la filière numérique. YOOME est d’ailleurs référencée sur quelques-uns de ces sites.

Il y a aussi des établissements qui ont pris le taureau par les cornes en proposant un service de restauration à leurs clients afin de rester ouverts et de continuer à travailler. D’autres proposent la vente à emporter ou encore la location de tireuse à bière. Ces solutions évitent de se morfondre chez soi et alimentent les caisses. 

Ceux qui se sont résignés à fermer, préparent quant à eux la réouverture en optimisant les services et en évitant les déplacements. Pour ceux-là YOOME peut s’avérer être la réponse ! Ce qui est sûr, c’est que de nombreuses personnes auront hâte de profiter à nouveau d’une pression fraîche ou d’un cocktail fait sur-mesure.

escalader une montagne

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, il est à consommer avec modération.

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